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Le traitement

Un diagnostic d’herpès oral est généralement rendu à la suite d’un examen visuel fait par un médecin, toutefois un prélèvement ou des tests sanguins peuvent être réalisés pour confirmer la présence du VHS-1.

Comme les symptômes de l’herpès génital varient, les personnes ayant une lésion de tout genre (ampoule, ulcère ou plaie) devraient voir un professionnel de la santé pour des tests. Un diagnostic d’herpès génital est généralement rendu à la suite d’un examen visuel, mais un prélèvement peut être fait pour confirmer le diagnostic. Les tests de laboratoire incluent un examen au microscope et des tests sanguins pour détecter des anticorps au VHS-2.

Le diagnostic de l’herpès zoster peut être difficile à établir avant que les ampoules apparaissent, mais la sensation de douleur sur une bande d’un côté du corps peut être un indice. Toutefois, un diagnostic précis suit typiquement l’apparence d’une éruption combinée à des antécédents de varicelle ou de zona. Des tests ne sont généralement pas nécessaires, toutefois des tests sanguins ou des prélèvements du fluide des ampoules peuvent être faits.

Il n’existe pas de cure pour chacun des types d’infections à l’herpès actuellement. Toutefois, un vaccin qui peut prévenir l’herpès zoster a été approuvé. Cependant, les vaccins ne peuvent pas traiter le zona ou la névralgie post-herpétique une fois qu’ils se sont déclarés.

Bien qu’il n’existe pas de cure pour le virus, les symptômes de l’herpès peuvent être traités.

Plusieurs patients atteints d’herpès oral choisissent de ne pas traiter les ulcères à moins que les poussées soient graves et fréquentes. Les patients atteints d’herpès génital seront plus susceptibles de suivre un traitement. Trois médicaments antiviraux oraux ont été approuvés pour le traitement de l’herpès génital :

  • Acyclovir
  • Famciclovir
  • Valacyclovir

Les médicaments s’attaquent au virus et l’empêchent de se multiplier. Ils sont tous sécuritaires ; la nausée et des maux de tête sont les effets secondaires à court terme les plus communs. Aucun effet secondaire à long terme n’a été rapporté. Les médicaments antiviraux sont généralement prescrits aux patients pour traiter les premières infections, toutefois ils peuvent être utilisés pour des infections récurrentes. Un des médicaments, le valacyclovir, s’avère efficace pour réduire les risques de transmission du virus à une ou un partenaire.

Deux types de traitements sont prescrits :

  • Traitement épisodique: la prise de médicament débute dès les premiers signes (même durant la phase de « signes avant-coureurs ») d’une poussée récurrente et continue durant plusieurs jours. Ceci accélère la guérison et peut prévenir une poussée de se manifester totalement. Certains indices pointent vers le fait qu’il y aurait peu d’avantages à prendre le médicament une fois que les lésions sont apparues.
  • Traitement de suppression: il n’existe pas de médicament antiviral oral pour l’herpès oral. Pour les patients qui souffrent de poussées fréquentes et graves, certains médecins prescriront des médicaments antiviraux oraux approuvés pour l’herpès génital. Deux médicaments antiviraux topiques (onguent aciclovir et crème penciclovir) sont offerts sous ordonnance pour accélérer la guérison des lésions et réduire l’excrétion virale. Des crèmes en vente libre sont aussi offertes, mais seulement une d’elles contenant le docosanol a été approuvée et a démontré accélérer la guérison.

L’herpès zoster disparait souvent sans intervention. Le traitement cible généralement le soulagement des symptômes grâce aux types de médicaments suivant :

  • Médicaments antiviraux: si l’herpès zoster est diagnostiqué tôt, acyclovir ou d’autres médicaments antiviraux peuvent être prescrits pour diminuer la durée de la maladie, minimiser la douleur et réduire les risques de complications. Les médicaments antiviraux peuvent aussi aider les patients dont l’immunité est compromise ou dans les cas de zona graves. Les antiviraux sont plus efficaces si la prise commence dans les 24 à 72 heures suivant le début des douleurs.
  • Corticostéroïdes : les corticostéroïdes comme la prednisone peuvent diminuer l’inflammation et réduire le risque de développer la névralgie post-herpétique, particulièrement chez les patients âgés. Les corticostéroïdes sont prescrits avec prudence et rarement en raison des effets négatifs possibles.
  • Analgésiques (antidouleurs): une douleur légère peut être contrôlée à l’aide de médicaments en vente libre qui contiennent de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène. Si la douleur est importante, un médecin peut prescrire un médicament plus puissant.
  • Antihistaminiques : les démangeaisons peuvent être soulagées par l’application de crèmes ou de lotions antihistaminiques topiques (directement sur la partie affectée) ou en prenant oralement un médicament contenant des antihistaminiques.

Traitements naturels : une variété de ce type de traitements est offerte.

  • Des crèmes contenant de la capsicine (extraite des piments) peuvent aider à prévenir la névralgie post-herpétique.
  • Des compresses froides et humides réduisent la douleur.
  • Des bains d’avoine ou de fécule et la lotion à la calamine soulagent les démangeaisons et l’inconfort.

De plus, les chercheurs explorent de nouvelles méthodes pour traiter les virus de l’herpès et leurs complications. Par exemple, le National Institute of Neurological Disorders and Stroke [en anglais] (NINDS) [Institut national des troubles neurologiques et des AVC] réalise de la recherche sur le zona. Également, de nouveaux médicaments et traitements peuvent être testés dans des essais cliniques réalisés à travers le Canada. Pour en apprendre plus sur des traitements potentiels, visitez notre page sur les essais cliniques [French link to CSPA clinical trials page].

Notes :

 *toute l’information de ce site concernant les traitements médicaux est offerte à titre d’aperçu seulement. Pour avoir la liste complète et à jour des effets secondaires, des avertissements, des précautions à prendre, lisez le feuillet qui se trouve dans l’emballage du produit et consultez votre médecin ou un pharmacien.

**Si vous envisagez une thérapie alternative ou complémentaire, discutez-en avec votre médecin d’abord ; tenez votre médecin informé de toutes les vitamines, les suppléments ou autres formes de traitement alternatif que vous suivez. Comme tous les médicaments, les thérapies alternatives peuvent interagir avec les autres traitements et, dans certains cas, avoir leurs propres effets secondaires. Souvenez-vous que « naturel » ne veut pas nécessairement dire « inoffensif ».

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