Docteure Marie-France Demierre, directrice du Département d’oncologie cutanée [Skin Oncology] de l’École de médecine de l’Université de Boston [Boston University School of Medecine], a collaboré avec la Fondation du lymphome cutané [Cutaneous Lymphoma Foundation] en 2005 pour étudier les aspects liés à la santé de la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie. Pour en savoir plus sur cette étude, visitez www.clfoundation.org/research/QOL_study.html, mais voici un résumé des résultats :
- 94 pour cent rapportaient qu’ils s’inquiétaient de la gravité de leur maladie.
- 80 pour cent craignaient de mourir de cette maladie.
- 94 pour cent des participants à l’étude étaient affectés par les rougeurs de leur peau.
- 88 pour cent étaient incommodés par des démangeaisons.
- 63 pour cent rapportaient que leurs symptômes étaient tels qu’ils devaient ajuster leur choix de vêtements.
- Pour la plupart, la maladie les fatiguait ou affectait leur sommeil.
- 62 pour cent considéraient que leur maladie les rendait moins attirants.
Toutefois, 85 pour cent jugeaient que leur traitement rendait leur maladie était plus supportable.
Il est clair que le LCT affecte la personne qui en est atteinte, mais le traitement peut atténuer les symptômes. Les médecins et les membres de la famille du patient peuvent aider en reconnaissant les répercussions émotionnelles et sociales de cette maladie ainsi qu’en travaillant à améliorer la qualité de vie de la personne atteinte.